Le J.T.ransversales #02

La guerre en Syrie fait écho aujourd’hui à d’autres guerres, des guerres passées. Le mouvement migratoire dont nous sommes témoins semble être la suite d’un autre, un perpétuel enchaînement de fuites, d’exodes, face à la violence. Comment raconter l’histoire de ces migrations successives ?

Comment raconter une histoire de ruptures et de disparitions ? Comment reconstituer les petites histoires alors que les villes se transforment doucement en villes fantômes ? Des villes que l’Histoire avale et redéfini. Est-il possible pour les choses qui restent, fragiles et vulnérables, d’être une réelle matière théâtrale ? Peuvent-elles être des traces qui témoignent de la grande Histoire ?

C’est à Beyrouth, dans une ancienne maison familiale, qu’est retrouvée, dans un tas d’objets abandonnés, une vieille cassette audio de 1976. Les propriétaires sont partis, fuyant la guerre civile. La cassette est une « trace » parmi d’autres, une empreinte au milieu de débris qui n’appartiennent plus à personne. De cet objet perdu et retrouvé nait une pièce, écrite à quatre mains par Chrystèle Khodr et Waël Ali, deux artistes libanais et syrien.

[réalisation Pixel Prod]

Source: https://www.theatrejeanvilar.com/2606-17028/le-blog/fiche/le-jtransversales-02.htm

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