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Contrairement à une idée reçue particulièrement tenace, « l’envie de verdure », la « démarche paysagère », ne sont pas des phénomènes récents, liés à une prise de conscience collective des enjeux écologiques ou l’envie de fuir la grande ville, concomitante à la crise sanitaire. Lorsque la métropole étouffe, la campagne devient le lieu idéal pour se ressourcer. Pour les concepteurs de la ville industrialisée du début du 20e siècle, associer ville et campagne c’est rapprocher les citadins de ce petit bout de « Printemps chez soi »1 qui répare les maux de la ville moderne.
Pourtant, les statistiques récentes montrent que c’est bien au contraire dans les hypers centres des villes contemporaines que l’on vit le plus longtemps.
Il y a là un paradoxe qui invite à s’interroger. Quelles sont les causes d’un tel phénomène ? En quoi la ville est-elle bonne pour la santé (ou pas !) ? Et quels sont les leviers à notre portée pour favoriser un urbanisme durable ?
Par
- Olivier de La Barre, Architecte, Président de la Fondation,
- Christine Hoarau-Beauval, Historienne de la ville contemporaine et Directrice de la recherche
De la Fondation AIA Architecture-Santé-Environnement
Source: https://www.lyon.fr/evenement/conference/et-si-la-ville-durable-favorisait-la-sante-et-le-bien-etre
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